François Morel, pas tout à fait seul en scène, rend hommage à Raymond Devos, ce qui lui a valu le Molière du comédien dans un spectacle de théâtre public en 2019 : 3 bonnes raisons d'aller voir J'ai des doutes
Pour François Morel
On ne vous apprend rien, on aime François Morel, son travail comme l'homme qu'il est ! On ne monterait pas un de ses textes sinon....
Cela dit, allez-y pour son énergie sur scène, son humour, la poésie, la tendresse qu'il apporte à chaque texte, son auto-dérision, pour son interprétation aussi et bien sûr des sketchs de Devos et des siens.... On a aimé aussi la complicité évidente, ce dialogue musical, avec Antoine Sahler (compositeur de la musique du spectacle).
Un spectacle multiple
Deux pianos sur scène, une marionnette, un xylophone, une trompette en arrière plan, un violon, des chansons, de la danse, des étoiles, Dieu (enfin presque), des verres de bourbon, un mélodica, des smokings....Ensemble ou séparément, tous ces ingrédients forment un cocktail endiablé et pourtant subtil, tour à tour rêveur, poétique et réjouissant, sans une seconde de répit.
Pour l'hommage à Raymond Devos
Quel bonheur de voir ces textes en vie! Les jeux de mots, l'humour absurde, la poésie du verbe et de l'humour.... L'imaginaire qui se permet toutes les folies ! Et puis le rythme, le rythme, le rythme, ça ne s'arrête jamais de rebondir, dévier, cascader, s'envoler, comme un cours d'eau printanier qui se précipiterait à travers champs, forêts et montagnes pour aller se jeter à la mer en rigolant... !
Si nous devions faire un résumé en une seule ligne ce serait :
Un spectacle-hommage réjouissant au rythme endiablé, dans une mise en scène sensible et poétique!
Allez-y, vous en repartirez avec un grand sourire!
J'ai des doutes se joue jusqu'au 5/01/2020 à Paris, à la Scala.
Et en tournée pour 2020, toutes les dates sont là : http://francoismorel.com/jai-des-doutes/#1554979322564-56e47b69-19f1
J'ai des doutes De et avec François Morel, textes Raymond Devos, avec Antoine Sahler en alternance avec Romain Lemire, musique Antoine Sahler.