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La fin du monde est pour dimanche nous parle du temps qui passe et qui nous ramène à l'enfance. Ou à la mort. Le sujet est sérieux, François Morel dit lui même qu'il rêvait d'un spectacle existentiel, où il serait question de la vie, de la mort, de l'amour, de l’âge et du temps qui passe, et aussi de la recherche du bonheur. Il réunit ici des chroniques écrites pour France Inter et fait exister une galerie de personnages qui à un instant de leur vie font un constat doux amer au sujet de leur existence. Mais ces chroniques sont aussi légères, drôles, tendres et poétiques, elles sont comme des hommages ou des déclarations d'amour aux personnages qu'elles font exister. Des déclarations d'amour aux spectateurs en somme.

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Dès la première lecture de La fin du monde est pour dimanche, nous nous sommes pris d'affection pour ces personnages et pour l'écriture fine, poétique et décalée de François Morel. Nous avons à cœur de faire vivre ce(s) texte(s) sur scène, et de les présenter au plus grand nombre. Le festival Off d'Avignon est le premier pas pour pouvoir aller plus loin dans cette aventure. C'est à la fois un rêve d'enfant, jouer un mois (presque) sans interruption dans l'un des plus grands festival de spectacle vivant au monde. C'est aussi une chance de rencontrer d'autres artistes, ainsi que des programmateurs, des producteurs, et également ou surtout un public, tous ceux en somme qui feront que l'aventure puisse continuer. 

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